In Memory of Us, la beauté du geste est une œuvre humaniste à dimension universelle, inclusive, collective, égalitaire, accessible à tous qui allie sport, culture, éducation, innovation et respect de l’environnement. Porteuse d’espoir et de sens, centrée sur l’amitié entre les peuples, la joie et le plaisir du partage comme principes fondateurs de la Charte Olympique, elle invite à la contemplation, incite à l’interaction, aux échanges d’idées et de savoir et permet de s’enrichir de la différence de l’autre.
10 sculptures à échelle humaine représentant tous les continents
Le projet se présente sous la forme de dix sculptures réalisées à échelle humaine, 5 hommes et 5 femmes, dont 5 en situation de handicap, qui incarnent les cinq continents et donc les cinq anneaux olympiques liés les uns aux autres. L’oeuvre a été conçue dans toutes ses dimensions pour démontrer le lien puissant et universel qui peut unir sport, culture et éducation. Elle entre en totale résonnance avec les valeurs défendues par les Jeux Olympiques depuis leur création et les Jeux Olympiques modernes : l’amitié, la paix, l’universalité, l’unité, la mixité, l’exemplarité, le plaisir et la joie, le respect de la différence, la volonté d’atteindre un but de manière individuelle ou collective.
Une réponse concrète aux objectifs fixés par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024
Elle a été créée pour répondre aux objectifs poursuivis par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques Paris 2024 présidé par Tony Estanguet : être une œuvre inclusive, centrée sur les valeurs de partage, de solidarité, d’équité entre les femmes et les hommes, de respect de l’environnement, de promotion de l’innovation permanente notamment dans le champ du numérique, de changement de regard porté sur le handicap, de diffusion de contenus éducatifs et culturels accessible à tous, tout en permettant le renforcement de l’attractivité et du rayonnement de la Ville de Paris, de la Seine Saint-Denis et de toutes les villes et territoires parties prenantes.
Un écho puissant aux propos de Nelson Mandela sur le sport
Ce projet fait écho aux paroles tenues par Nelson Mandela à propos du sport, auquel fut associé le mot art comme facteur tout aussi puissant à même de créer du lien social : « Le sport et l’art ont le pouvoir de changer le monde. Ils ont le pouvoir d’inspirer. Ils ont le pouvoir d’unir les gens de manière quasi unique. Le sport et l’art peuvent créer de l’espoir».
Une référence directe au Monument des Héros Eponymes symbole de la naissance de la Démocratie
Le projet d'installation de 10 sculptures pour incarner à la fois l'esprit et les valeurs du sport et de l'Olympisme fait référence à une œuvre majeure qui était érigée au centre de l'Agora à Athènes : «Le Monument des Héros Eponymes », symbole de la naissance de la Démocratie. Cette œuvre représentait 10 figures humaines en action, à échelle 1, exprimant chacune d'elle un geste différent et représentant toute l'unité et la diversité du peuple grec. Ce groupe de statuaires avait vocation à servir d'exemple, à inciter les citoyens grecs à l'action et aux échanges d'idées. Les sculptures incarnaient à la fois dans leur esthétique mais également dans le mouvement exprimé par chaque personnage les valeurs d'équilibre, d'harmonie, de mesure, de force, de courage, mais aussi de liberté de penser et d'agir en faveur de la défense de la démocratie.
Faire œuvre utile en touchant toutes les nationalités
In Memory of Us souhaite faire œuvre utile : permettre aux athlètes et aux dizaines de milliers de visiteurs de toutes les nationalités de vivre une expérience unique qui éveille la curiosité, favorise les échanges de pensées et d’émotions, donne accès au meilleur de l’innovation, ouvre le champ à de multiples collaborations artistiques, en s’appuyant sur les valeurs de l’Olympisme pour démontrer leur pouvoir de transformation dans le domaine du vivre ensemble, du partage, de la solidarité et du progrès tant au niveau individuel que collectif.
L’œuvre s’appuie sur deux phénomènes en progression constante dans tous les pays du monde, qui concernent chaque jour des centaines de millions d’êtres humains, parmi lesquels des dizaines de milliers d’athlètes toutes disciplines confondues y compris en situation de handicap : la pratique du selfie et de celle du tatouage. Plus de 700 millions de selfies sont postés chaque jour sur les réseaux sociaux dans le monde et plus d’une personne sur trois porte au moins un tatouage sur sa peau revendiqué comme une forme d’art et de communication à part entière.
Une référence aux Jeux Olympiques d’origine durant l’antiquité
La pratique du selfie a fait émerger pour la première fois dans l’histoire de l’humanité une même série de gestes, communs à tous les peuples, à l’origine d’une nouvelle forme de langage non verbal compris de tous. Elle a fait naître à l’échelle planétaire une nouvelle esthétique qui glorifiant la posture, le corps, l’expressivité héroïque et la volonté de fixer une action immédiate renouent avec la tradition de la représentation des Dieux de l’Olympe et des personnalités honorifiques (vainqueurs des Jeux Olympiques notamment) telle qu’elle était pratiquée à l’époque grecque antique. 2500 ans plus tard les messages véhiculés et recherchés sont identiques : Quête d’exemplarité, de beauté, besoin d’identification, d’admiration, d’héroïsation, d’offrande et de culte. Les like et les comments sur les réseaux sociaux ayant remplacé avec les mêmes intentions les offrandes apportées par les citoyens aux pieds des sculptures pour bénéficier de leurs bienfaits en retour. Instrument de pouvoir, de connaissance, de musique, de séduction ou de soin, le téléphone portable a remplacé la foudre de Zeus, le caducée d’Hermès, la lyre d’Apollon, l’arc d’Artémis ou encore la victoire ailée d’Athéna, à la fois dans l’usage mais également dans la dimension symbolique de l’artefact.
Le respect de la nature et la protection de l’environnement partie intégrante du projet
Pour compléter ce travail de sculpture et faire le lien avec la pratique du tatouage qui présente de nombreux points communs avec celle du selfie (une recherche d’esthétisation, un rapport à l’intime et à l’histoire personnelle de chacun(e), le passage d’un état à un autre, l’appartenance à un groupe ou à une communauté, le souhait de transmettre un message non verbal à autrui, un rapport au geste et à la main, etc…), une application de réalité augmentée pour smartphones et tablettes a été développée qui permet de découvrir plusieurs motifs graphiques naturalistes en mouvement, créés exclusivement en collaboration avec des femmes artistes, qui viennent habiller les sculptures pour sensibiliser tous les publics au lien essentiel qui relie l’Homme à la nature et à la nécessité de protéger la biodiversité et notre environnement.
Des innovations et interactions numériques permettant de lier pédagogie et divertissement
Afin d’enrichir la dimension pédagogique de l’œuvre et dans un souci de vouloir rétablir une vérité historique très peu connue du grand public, à savoir que la statuaire et l’architecture grecque et romaine n’ont jamais été blanches comme le montre la quasi-totalité des musées du monde, mais étaient polychromes, soit peintes, soit dorées, une application de réalité virtuelle plonge les visiteurs dans la ville d’Athènes tels que les citoyens grecs pouvaient la vivre il y a 2500 ans. Un émerveillement garanti et un accès à la connaissance à même de pouvoir toucher toutes les générations de manière simple et ludique.
Se reconnaître dans l’œuvre, expression de talents multiples et reflet de la culture olympique
In Memory of Us est une œuvre éminemment inclusive à travers laquelle chacun peut trouver sa place. Cela est dû notamment au phénomène de mimétisme qui se déclenche immédiatement à la vue et au contact des sculptures chez toutes les nationalités et qui fait référence à l’une des fonctions majeures de la statuaire grecque placée dans l’espace public qui était d’être imitée par les citoyens tant dans l’action représentée que dans les valeurs exprimées. Toute personne, quel que soit son âge, son sexe, son origine géographique, sa religion, son statut social, peut s’identifier, se projeter ou se reconnaitre dans ces sculptures contemporaines, témoins de la beauté du geste, symboles d’équité et de diversité, porteuses de paix et d’amitié. Elles permettent également de changer de façon positive le regard porté sur le handicap.
L’œuvre permet d’accéder à la culture olympique en partageant son histoire, son esthétique, ses valeurs et vertus tout en permettant à une multitude de disciplines artistiques, en faisant appel à des talents locaux, de pouvoir dialoguer entre elles : sculpture, photographie, dessin, danse, musique, motion design, vidéo, théâtre, architecture…
Un projet reflet de son temps, respectueux du passé, ancré dans le présent et résolument tourné vers l’avenir.
Ce support culturel gratuit, conçu pour être facilement accessible au plus grand nombre permet d’aborder de nombreuses questions civiques et de décrire la manière dont le mouvement olympique s’est adapté et s’adapte en permanence aux opportunités et aux défis auxquels le monde est confronté : les possibilités offertes aux femmes, la reconnaissance de l’importance du développement durable, la nécessité de déconstruire les préjugés sur le handicap, l’engagement à combattre l’illettrisme, la lutte contre toute forme de discrimination, la place, la force et le rôle de l’art dans nos sociétés contemporaines.
Célébrer l’humain dans son pluralisme et ses différences et démontrer que grâce au sport, à la culture, à l’éducation, à l'innovation et au respect de l’environnement tout peut changer !
En résumé, “In Memory of Us – la beauté du geste” est un projet fédérateur, mobilisateur et participatif qui célèbre l’humain dans son pluralisme et ses différences. Ses bénéfices sont multiples tant au niveau individuel que collectif, physique, émotionnel, éducatif, comportemental et social en permettant de dépasser tous types de barrières et d’accroître le sentiment de connexion avec autrui et à notre environnement. L’idée est de solliciter et de travailler en collaboration avec plusieurs associations et institutions locales sur le terrain à Paris et en Seine Saint-Denis notamment pour permettre à de jeunes talents valides ou en situation de handicap (danseurs, illustrateur(trice)s, designers, vidéastes, troupes de théâtre, compositeurs etc…) de proposer des créations originales signées de leur nom qui puissent interagir, dialoguer et faire partie de l’œuvre. C’est également l’occasion de revendiquer l’égalité des chances en permettant à ces différents publics de s’ouvrir à de nouveaux métiers, d’apprendre des techniques dans le champ du numérique ou de l’image à travers des sessions de formation que je serais heureux de pouvoir animer aux côtés d’autres professionnels en vue d’éveiller, d’inclure, de susciter des vocations.
Comme le disait si bien Bertolt Brecht
"Il y a un nouveau jeu à inventer, apporter du bonheur au monde".